Varba est un village bulgare, proche de la ville de Belogradtchik, situé au nord-ouest du pays. Et pourtant, le village a connu un triste sort si bien qu'actuellement il ne compte que 10 habitants, tous âgés de plus de 70 ans.
Toujours est-il qu'il y a 150 ans, une météorite pesant environ 3,6 kg a fait un grand bruit en tombant à Varba. Sa chute dans une chênaie près du village a vite suscité un grand intérêt parmi les scientifiques européens et américains, alors que les riverains n'ont pas conservé le souvenir d'une des rares météorites tombées en territoire bulgare. Les morceaux de la roche issue de l'espace interplanétaire sont aujourd’hui répartis à travers le monde, le plus gros fragment étant conservé au Musée d'histoire naturelle de Budapest, de nombreux autres morceaux font cependant partie des biens constituant les collections des musées de Vienne, Paris, Londres, Berlin, Chicago.
Bien que le village Varba soit autrefois situé sur deux collines dominant la vallée qui les sépare, ses dix habitants vivent aujourd'hui sur l'une d'elles, tandis que l'autre est abandonnée à la merci de la nature.
"Les maisons vides du village mises en vente ne suscitent aucun intérêt. A cause certainement du manque de commerces, de commodités nécessaires, de moyens de transport en commun permettant aux gens d'avoir une connexion régulière avec Belogradtchik, qui les oblige à voyager avec leur propre transport ou avec des amis. Le pain est livré depuis Belogradtchik par camionnette les lundis, mercredis et vendredis", a déclaré dans une interview accordée à BNR Vidin Lilly Antonova, cheffe de l'administration locale. Ses propos n'étant pas teintés d'optimisme décrivent de manière réaliste la situation actuelle dans de nombreux villages du nord-ouest de la Bulgarie.
Les coupures de courant sont fréquentes, ce qui entraîne des problèmes avec les opérateurs mobiles, dont l'antenne-relais la plus proche se trouve au village voisin de Rabicha.
"En cas d'interruption de l'approvisionnement en électricité, nous n'avons plus de couverture réseau pendant des heures – pas non plus de téléphone ou Internet. Et si, au moment même où un tel problème survient, l'un des villageois a besoin de consulter un médecin, il doit d'abord me contacter, et ensuite je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour l'aider. Ce sont tous des personnes âgées qui comptent sur moi pour tout ce dont ils ont besoin, pour les emmener à Belogradtchik, situé à 11 km de notre village, pour leur faire les courses, pour leur acheter des médicaments. Comme le village est alimenté en eau par des pompes, nous rencontrons également des difficultés en matière d'approvisionnement en eau, car lorsqu'il y a une interruption de l'alimentation électrique, des coupures d'eau sont envisagées, c'est pourquoi ils se tournent constamment vers moi pour les aider", dit Antonova.
Il est même évident que l'enthousiasme initial des Roumains, qui ont acheté deux maisons dans le village, où ils étaient heureux de revenir, s'est estompé, à en juger par le fait qu'ils ne sont revenus qu'une seule fois au cours de l'année dernière. La raison en est peut-être le manque d’investissement dans le village.
Kosta Guéorguiev, l'un des habitants les plus âgés, qui était jusqu'à sa retraite propriétaire du seul commerce local, se joint à la conversation sur Varba. Il raconte que le village possédait une carrière et une ferme où du bétail était élevé. Dans les années 70 du siècle dernier, le village Varba comptait environ 100 habitants, possédant 300 têtes de bétail et de vastes superficies de terres arables. Le village avait aussi sa propre fête, célébrée les 2 et 3 juin, mais personne ne s'en souvient plus, car les gens sont partis sans penser à revenir un jour :
"Lors de la création de la coopérative agricole en 1949, mon père a été le premier à la faire fonctionner en organisant les activités collectives. Mais l'exode rural a commencé en 1960, lorsque les gens se sont déplacés en masse vers des villes comme Belogradtchik, Lom, Vidin, Sofia et par conséquent, petit à petit, les villages de cette région ont été laissés à l'abandon.
Edition : Yoan Kolev /d’après l’interview réalisées par Katya Borissova de RNB Vidin/
Version française : Svjetlana Satric
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