Pour la première fois, après plus d’un siècle, 22 tapis tissés authentiques bulgares du XIXe et XXe siècle /"kilim" en bulgare/ sont présentés en France à la Galerie de l’Institut culturel bulgare à Paris.
L’exposition "Des histoires en couleurs. 350 ans de tradition bulgare du tapis" présente de rares exemplaires de différentes périodes et régions, d’une tradition vieille de plus de trois siècles, associées aux villes de Tchiprovtsi, Kotel et Pirot / territoire bulgare jusqu'en 1878/. Elle est organisée 124 ans après la première et seule présentation de tapis bulgares en France, quand d’avril à novembre 1900, des exemplaires de Tchiprovtsi et Kotel font partie du pavillon bulgare de l’Exposition Universelle à Paris du début du XXe siècle.
Un catalogue, rassemblant plus de 70 photographies de tapis et 70 images d’ornements caractéristiques des modèles bulgares ainsi que des faits historiques autour de la tradition, les régions de production et leurs spécificités, sera publié. C’est une rare occasion de voir des modèles authentiques, préservés, datant du XVIIIe, XIXe et XXe siècles. Ces exemplaires témoignent de la maîtrise d’élaboration, la qualité des colorants utilisés et des compositions fantastiques des tapis bulgares.
La tradition des tapis de Tchiprovtsi fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2014. Le projet prévoit la présentation d’une partie de l’exposition au siège de l’organisation ainsi qu’une conférence sur le sujet de l’importance de la préservation de la tradition du tapis aujourd’hui.
"Si vous recherchez un exemple de diplomatie culturelle et un moyen de promotion du pays, le voilà ", a posté sur Facebook l’artiste mondialement connu Théodore Ushev, en ajoutant :
"Un sens de la forme et du rythme exceptionnel en son essence comme en son expression sous-tend ce métier triséculaire. Une vraie explosion du génie de la femme bulgare, le tapis est un objet où grâce à son talent, elle investit des formes et des couleurs jamais vues, des histoires, des émotions et un désir de liberté. Un affranchissement des stigmas, du quotidien éprouvant, des préjugés. Des tapis du siècle dernier rassemblés avec beaucoup d’amour par un collectionneur néerlandais sont exposés à l’Institut culturel bulgare à Paris, un projet remarquable de Dessislava Binéva."
Si vous êtes de passage à Paris, vous pouvez plonger dans cet univers inattendu de formes et de couleurs, à voir jusqu’au 14 juin.
Crédit photos : facebook/Institut culturel bulgare de Paris
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