De nos jours ce sont surtout des yachts qui mouillent dans le port de Pomorié et les vieilles barques de pêche en bois ont cédé la place à des hors-bords modernes. Le gagne-pain traditionnel de cette ville maritime qu’était la pêche est en voie de disparition, de même que les vieilles barques en bois, les filets et autres accessoires de pêche.
Il ne reste non plus guère de vieux pêcheurs qui puissent raconter des histoires sur les hommes et la mer, nous dit l’habitant local Yanko Prodromov, dont la vie tout entière était liée aux barques et à la mer. Il accueille à présent les visiteurs du Centre de pêche et de navigation et partage avec eux son expérience de la pêche à Pomorié.
La mer donne beaucoup, mais prend aussi beaucoup. D’abord il faut s’y habituer et tenir dans la barque sans avoir le mal de mer et ensuite se mettre à pêcher. Chaque poisson demande un filet différent. Je n’ai pas vu de pêcheur riche ; dès qu’ils ont mis un peu d’argent de côté ils achètent un nouveau filet.
On peut voir de tout dans l’exposition consacrée aux pêcheurs au musée de Pomorié : depuis des photos de la mer Noire gelée en 1929 aux ancres et nœuds marins servant à arrimer les barques.
Au mur est accrochée une photocopie en couleurs de la carte utilisée par Christophe Colomb et on y voit le port d’Anhialo (l’ancien nom de Pomorié).
Le musée se trouve dans le château d’eau restauré de la ville qui date des années 30 du siècle dernier d’où on a une vue panoramique sur la mer et le vieux Pomorié.
Ce château d’eau était rempli d’eau minérale du village Laka pour alimenter la ville. En 1962 on l’a rempli de vin, parce que nous sommes une région viticole et le vin a coulé des robinets. C’est un bâtiment de trois étages et il y en a encore autant sous terre pour les fondations et la tuyauterie. Cela vous donne une idée combien de vin il a contenu. A l’initiative du maire de Pomorié et avec l’aide de pêcheurs locaux et de fonds européens nous avons créé ce centre pour visiteurs. Nous avons plus de 200 photos de pêcheurs avec leurs familles et leurs barques, mais nous attendons encore des dons, raconte Yanko Prodromov.
Il note que les choses ont bien changé avec le temps :
A l’époque on étudiait la navigation, la mécanique du moteur, au cas où il y aurait une panne en mer. Toute une vie ne suffisait pas à apprendre complètement. Pour la pêche on mettait des gabini (long habit avec une doublure de cuir). Mon père avait une gabina avec sept peaux d’agneau, parce que les hivers étaient bien plus rudes. Le froid commençait dès octobre et quand on était en mer et qu’on avait placé les filets, il fallait être bien emmitouflé. On salait le poisson sur place, en pleine mer, on n’avait pas de frigos ou de congélateurs. Les meilleurs poissons de notre mer sont le tassergal et le turbot et le plus attendu est la bonite à dos rayé (pélamide).
Photos: Centre de pêche et navigation de Pomorié, Guergana Mantchéva
Version française : Christo Popov
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