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Benoît Garbolino : "Les Bulgares sont de plus en plus tentés par de nouvelles saveurs"

Photo: Facebook /Benoit Garbolino

Il y a 27 ans, Benoît Garbolino a décidé de suivre son cœur en quittant la France pour venir s’installer en Bulgarie. La raison est une heureuse rencontre, celle avec sa future épouse Siana à Chambéry, ville médiévale où tous deux faisaient des études de droit. En Bulgarie, Benoît crée une entreprise de services juridiques mais peu avant la fin de 2024, il décide de s’adonner à la gastronomie, comme il avoue en s’exprimant dans un bulgare impeccable:

"J’aime les bons plats et le bon vin. C’est pourquoi j’ai décidé d’organiser des événements gastronomiques. Au début, j’ai commencé à travailler dans une société d’importation de vin de France et d’autres pays mais comme on ne s’entendait pas très bien entre associés, j’ai décidé de suivre ma propre voie en organisant des partys privés avec mes amis et en préparant des spécialités traditionnelles françaises", indique-t-il à Radio Bulgarie en ajoutant que ce n’est pas le champagne qu’il voudrait proposer :  

"Je voudrais plutôt travailler avec des petites caves en France, souvent gérées par deux personnes, père et fils, qui gagnent leur vie grâce à leur production, entre 8 mille et 20 mille bouteilles par an. Comme ils ne peuvent pas s’occuper de l’exportation eux-mêmes, j’essaie de le faire à leur place."

La surprise gastronomique que Benoît a servi à sa première soirée dégustation en Bulgarie, était la blanquette de veau, un grand classique de la cuisine française :

"La bonne viande de veau est de couleur rose, d’animaux abattus à un âge particulier. On prépare un bouillon à l’ail, clous de girofle, oignon, poireaux et carottes. On fait bouillir la viande pendant 2-3 heures. Quand elle est prête, on passe le bouillon et on prépare une sauce à base de crème. Ce plat va très bien avec du riz et du bon vin. C’est une recette qui a rendu la cuisine française célèbre à travers le monde."

Les invités des événements privés sont d’habitude entre 20 et 25 personnes. "C’est moi qui régale", sourit Benoît. "On mange de bons plats et on boit du bon vin".

Les conversations ne tournent pas autour d’un sujet particulier.

"On parle de tout et l’idée est de nous rassembler autour d’un bon repas. Les invités ne peuvent pas opter en amont pour un menu, je leur propose 3 mets parmi lesquels ils peuvent choisir. Il m’est arrivé de préparer des salades au fromage des Alpes, de la chicorée aux noix et au bacon, de bonnes choses, très différentes de ce à quoi les Bulgares sont habitués."

Le cuisinier ne considère pas pour autant que les Bulgares sont conservateurs par rapport aux différents goûts. D’après lui, ils sont séduits par la nouveauté :  

"Les Bulgares sont plutôt conservateurs par rapport à la préparation de la nourriture. Pour préparer un bon repas, il faut connaître des recettes qui sont conservés dans les livres."

"Y-a-t-il quelque-chose de plus délicieux que la tomate bulgare, à l’ail, au fromage, avec de la bonne eau-de-vie bulgare? ", pose-t-il une question rhétorique. Notre cuisine d’été, nos "fantastiques fruits et légumes", tout cela fait qu'il se sent bien en Bulgarie.

"J’aime les bonnes choses!", conclut Benoît Garbolino en précisant que pour trouver un bon produit, il faut savoir où s’en procurer. "Il y a beaucoup de fermes en Bulgarie qui proposent de tels produits. Ils sont peut-être un peu plus chers mais ils valent la peine".

Version française : Maria Stoeva

Crédit photos : archives personnelles, Facebook /Benoît Garbolino




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