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La magie des danses traditionnelles bulgares fait de plus en plus d’émules…

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Photo: BGNES

Une force inépuisable”, “un impact magnétique” – les mots sont faibles pour décrire la beauté des danses traditionnelles bulgares qui échappent à toute tentative de les enfermer dans un cadre rigide. Gardiennes de l’esprit national de nos anciens, elles sont une source de vitalité et d’émotions fortes, ponctuées par les rythmes souvent saccadés de leur mélodie. La vie serait bien monotone si quelques passions ne venaient l'éclairer....

Ils sont de plus en plus nombreux les jeunes Bulgares qui se laissent emporter par les cadences endiablées de la danse traditionnelle, revisitant la richesse de ce patrimoine inappréciable. Telle Maria Délimihaléva, qui considère la danse comme un excellent remède anti-stress,  faisant décroître les tensions avant de recharger les batteries émotionnelles et psychologiques…

C’est un afflux d’énergie d’un type nouveau qui pousse à entrer dans la danse en donnant la main à son voisin, et c’est comme si un courant électrique passait entre vous, un courant qui soude et qui rend plus fort. Emportés par cette ferveur qui au fil des pas se transforme en une vraie passion, il faut faire partie de ces rondes et autres jeux dansés pour comprendre leur magie…Et qui dit danse, dit aussi contact et échange avec tous ceux qui, comme vous, ont décidé de consacrer une partie de leur temps à ces rythmes traditionnels, gage de notre appartenance nationale et de notre patrimoine séculaire. Un sentiment de plénitude qui fait jaillir le plaisir et le sentiment d’apporter sa pierre à l’édifice de la culture nationale. Car la danse est une partie indissociable du folklore bulgare et des traditions de nos aïeux…

Quiconque a eu la chance de se laisser entraîner par la fugue des danses traditionnelles bulgares s’est senti renaître, gagnant en confiance en lui-même et en ses propres forces…

Il va sans dire que la danse a un effet positif sur le mental et l’état d’esprit, au travers des émotions et du regain d’énergie ressentis, nous assure Danko Poliakov, qui consacre deux heures par semaine à la danse. C’est une façon de redevenir positif et de voir les choses de la vie d’un autre œil. Et puis c’est formidable que de se sentir entouré et de partager toute cette palette de sensations. La danse impose son tempo, mais elle vous demande aussi d’être raccord avec les autres, d’oublier momentanément ses soucis et de tendre la main à son voisin, quel que soit son état d’âme. C’est une forme de symbiose et de communion qui nous projette dans une autre dimension. Et si l’on rajoute à cette atmosphère les sourires et le rire, c’est un vrai plaisir même quand il faut s’appliquer pour apprendre les pas de danse compliqués ou coordonner les mouvements et les gestes du corps…

Mais les émotions et la bonne humeur ne s’arrêtent pas à la fin des répétions, car nos vaillants danseurs sillonnent toute la Bulgarie et les scènes des pays balkaniques où ils se produisent à des festivals folkloriques. Bien sûr, ils consacrent aussi une partie de leur week-end pour aller se ressourcer au vert et esquisser quelques pas de danse dans la nature luxuriante de leur pays…

Récit : Sonia Vasséva



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