Le 7 janvier nous rendons hommage à Saint Jean Baptiste appelé encore Jean le Précurseur- cousin et précurseur du Christ. Devenu adulte, Jean commence à prêcher et à pratiquer le "baptême pour le rachat des péchés" par immersion dans l'eau du Jourdain. Il baptise le Christ et c’est ce grand événement, appelé Épiphanie ou Théophanie que les chrétiens célèbrent le 6 janvier.
L’Église orthodoxe bulgare rend hommage à Saint Jean-Baptiste, l’un des deux plus importants saints dans le Nouveau Testament. La tradition séculaire du christianisme qui perpétue le prénom « Yôḥanan » connaît 23 papes et une pléiade de souverains européens qui l’ont porté dans ses différentes variantes : « John » en anglais, « Jean » en français, « Gjon » en albanais et « Yahya » en turc. « Yôḥanan » a même quitté les frontières de l’Europe jusqu’en Chine, à Taïwan ou au Japon.
On peut dire sans aucune modestie que la Saint Jean ou Ivan est une fête populaire dans notre pays vu le nombre des Bulgares qui portent ce prénom, plus de 347 000 et leur nombre ne cesse d’augmenter. On trouve dans presque chaque famille bulgare une personne qui porte le prénom Ivan ou Ivanka, sa forme féminine. Ce prénom est tellement répandu qu’il fait partie de notre riche patrimoine musical.
Tout comme la Théophanie, la fête de Saint Jean-Baptiste est porteuse de symboles, mettant un terme aux « jours sales » qui durent de Noël au 6 janvier.
Les bains rituels sont toujours pratiqués et étendus aux jeunes femmes célibataires et mariées et aux petites filles de moins d’un an, pour qu’elles se purifient au contact de l’eau. La table du festin est richement garnie avec les incontournables fruits de la terre – les céréales, la soupe aux haricots secs, les fruits au sirop, la banitsa au fromage, les saucisses grillées, les travers de porc à la choucroute, entre autres…
Jeunes et vieux se donnent rendez-vous en ce 7 janvier pour le traditionnel khoro, sublimant les plus belles traditions bulgares, conservées au fil des siècles…
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C’est une confiserie typique des pays du bassin de la Méditerranée, dont les premières recettes proviennent d’un livre arabe de Bagdad du Xe siècle...